La quarante-cinquième édition de ce rendez-vous de collectionneurs de jouets anciens (en particulier de voitures miniatures) réunira environ trois cent cinquante exposants à CO’Met, dimanche 21 janvier.

Il est loin le temps où Mini Auto 45 réunissait quelques collectionneurs de voitures miniatures pour participer à une bourse dans le hall du garage d’une concession automobile (quarante lors de la première édition, en 1980). Les stands s’étalaient alors sur 25 mètres linéaires. Éric Mortier, à l’origine de cette initiative, assure qu’il s’agit maintenant de la plus grande bourse aux jouets anciens d’Europe. La 45e édition sera organisée dimanche 21 janvier, au parc des expositions CO’Met d’Orléans.

350 exposants, 1.200 mètres de stands

Environ 350 exposants montreront, sur plus de 1.200 mètres de tables, les plus belles pièces de leur collection (certains les réservent spécialement pour ce rendez-vous annuel). Ils viennent de toute la France mais aussi de Grande-Bretagne, de Belgique, de Hollande, d’Italie et d’Espagne.

Le catalogue de jouets s’est étoffé au fil des années. Au milieu des voitures sont exposés des trains, des avions, des bateaux, des jouets en tôle, en bois, des poupées… Mais pas encore de consoles. « Ça viendra peut-être », ne ferme pas la porte le fondateur de cette bourse.

Priorité aux voitures

Les voitures continuent de tenir le haut du pavé, en particulier les fameuses Dinky toys. Mais aussi celles qui ont été leurs concurrentes, fabriquées à Briare par la Compagnie industrielle du jouet. Les quelque 4.000 visiteurs attendus auront peut-être aussi la chance d’admirer de recherchées reproductions en tôle de modèles des années 20 à 40.

Très recherchée
Elle fait rêver jusqu’à Éric Mortier, le fondateur de la bourse, la 4 chevaux construite à Briare par la Compagnie industrielle du jouet, qui était lancée à la volée lors du passage de la caravane publicitaire du Tour de France dans les années 50. Un exemplaire en bon état pourrait se négocier autour de 1.000 euros.

sources:larep.fr